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OBSERVATION MÉTÉOROLOGIQUE : Évaluation ou mesure d'un ou de plusieurs éléments météorologiques comme la température, l'humidité, etc.
OBSERVATION SYNOPTIQUE : Observation météorologique effectuée au même instant dans de nombreuses stations à travers le monde afin d'obtenir une représentation générale (à l'échelle synoptique) de l'état de l'atmosphère.
OCCLUSION : L'occlusion se produit quand le front froid d'une perturbation rattrape le front chaud, le rejetant en altitude.
OCÉANIQUE : Climat dominé par l'influence de l'océan. Les précipitations s'étalent régulièrement sur l'année, tandis que la température n’est ni très chaude en été, ni très froide en hiver.
ONDE D’EST : Thalweg se propageant d'est en ouest dans le flux d'alizé et donnant naissance à une ligne de grains.
ŒIL du CYCLONE : Zone plus ou moins dégagée et calme à l’intérieur d’un cyclone qui a atteint le stade d’ouragan. Il est matérialisé par un mur quasi-circulaire qui le délimite, mur nuageux haut et puissant composé de nuages de convection, où s’exercent les vents les plus forts et le maximum d’activité pluvieuse. Cet œil provient d’un accroissement de la force centrifuge créée par les mouvements de rotation des particules d’air autour du centre dépressionnaire et qui a pour effet de rejeter hors de ce centre toutes les particules prises dans ce mouvement de rotation. Lorsque les vents dépassent une certaine valeur, souvent supérieure à 110 ou 120 km/h, cette force devient alors plus forte que la force de pression ayant tendance à ramener les particules d’air vers l’intérieur de la zone de basses pressions : l’œil apparaît de dimension très variable souvent voisine de 20 à 40 km de diamètre, parfois plus. Le centre géométrique de l’œil est considéré comme le centre du cyclone.
O.M.M. (Organisation météorologique mondiale) : Institution spécialisée de l’Organisation des Nations Unies (ONU) chargée de coordonner, uniformiser et améliorer les activités météorologiques à travers le monde et d’encourager l’échange efficace de renseignements entre pays, dans l’intérêt de diverses activités humaines.
ONDE d'EST : Dite parfois aussi ONDE TROPICALE l’onde est définie comme étant un axe de basses pressions relatives, ou thalweg, au sein de l’alizé des zones intertropicales ; ce thalweg est analysé dans les basses couches ou couches moyennes de la troposphère, disons entre 1500 et 5000 mètres d’altitude. On l’associe souvent à un type de temps perturbé, car elle est le sein d’un recourbement cyclonique maximal des vents (« vortmax »), propice aux mouvements ascendants et donc aux développements de nuages convectifs.
ONDE FRONTALE : Ondulation sur un front, telle qu'on la perçoit sur une carte synoptique en surface, correspondant au premier stade de développement d'une dépression extra tropicale.
ORAGE : Décharges brusques d’électricité atmosphérique, se manifestant par une lueur brève et intense (ÉCLAIR) et par un bruit sec ou un roulement sourd (TONNERRE). Les orages sont associés aux nuages convectifs les plus développés (Cumulonimbus) et peuvent être accompagnés de précipitations sous forme d’averses de pluie, voire de grêle.
ORAGE DE CHALEUR : Appellation impropre d'un orage se produisant à distance, parfois très éloignée, et dont seuls les éclairs sont visibles.
OURAGAN : Cyclone tropical (des zones de l’Atlantique et du Pacifique oriental) dont l’intensité des vents soutenus peut dépasser le seuil de 64 nœuds ou 118 km/h (c'est-à-dire force 12 Beaufort). Dans d’autres régions océaniques de par le monde, on lui préfère le terme de typhon (Pacifique occidental notamment) ou de cyclone (Océan Indien par exemple). Afin de distinguer les ouragans de différente intensité, un vent de 120 km/h ne produisant pas les mêmes dégâts que des vents de 250 km/h, les Américains Saffir et Simpson ont inventé une classification (classe 1 à 5) en fonction de l’intensité des vents. La classe 5 est celle correspondant à un ouragan dont les vents soutenus peuvent dépasser 134 nœuds ou 250 km/h.
OXYDE D’AZOTE : Composés d’oxygène et d’azote. Il s’agit, entre autres, du protoxyde d’azote ou gaz hilarant (N2O) et du monoxyde d’azote (NO). La présence croissante de gaz hilarant est due à des influences anthropiques (engrais azotés, combustion de biomasse et de combustibles fossiles). Ces gaz peuvent séjourner jusqu’à plus de 150 ans dans l’atmosphère.
OXYDE NITREUX ( NO2) : Gaz à effet de serre, produit naturel du cycle de l’azote.
OZONE (O3) : Corps simple gazeux dont la molécule est formée de trois atomes d'oxygène. L'ozone est un gaz bleuâtre dont l'odeur est âcre. La quasi-totalité de l'ozone que l'on trouve dans la nature (environ 90 %) se situe dans une couche extrêmement froide de la haute atmosphère que l'on nomme « stratosphère ». L'ozone absorbe la plupart des rayons ultraviolets du Soleil. Il protège ainsi la Terre et toutes les formes de vie qu'elle abrite des effets nocifs de ces rayons. Il assure également la salubrité de l'air, car c'est un puissant bactéricide. L'ozone se compose et se décompose facilement, ce qui explique que des réactions chimiques avec des composés d'origine industrielle (CFC) fassent varier l'épaisseur de la couche.
OZONOSPHÈRE : Couche de l'atmosphère s'étendant entre 10 et 50 km d'altitude dans laquelle le pourcentage d'ozone est élevé. Cette couche nous protège de certaines radiations solaires (ultraviolets) nocives pour notre santé.